Entre nef et chœur, une belle tour centrale de la fin du XIIe siècle mais dont les faces sud et ouest ont été refaites en 1663, date deux fois répétée au pignon de l’est, sur une pierre en relief et sur quatre ancres de fer.
Cette église paraît dater de l’extrême fin XIIe siècle, sa sculpture est déjà toute gothique. Chose singulière, le rez-de-chaussée est d’un style plus avancé que l’étage supérieur. Elle s’ouvre sur la nef et sur le chœur par deux hautes arcades en tiers-point, sans moulure, l’imposte est formée par deux tores en encorbellement.
Ce lieu de pèlerinage consacré à Sainte-Thérèse, à Audenfort, a été créé en 1929 par la famille Lorgnier qui décida de construire, après la canonisation de Thérèse Martin en 1925, un ensemble religieux dont elle confia la conception à l’architecte audomarois Vandenberghe.
De style romano-byzantin, elle est faite de briques et de silex, et symbolise la gratitude de Mme Lorgnier envers Sainte-Thérèse, qu’elle priait pendant sa maladie. Maladie dont elle guérit.
Elle a été bénie le 13 juillet 1930 par Monsieur le Chanoine Bigourd, Doyen d’Ardres.
Une messe annuelle est encore célébrée dans son parc fin juillet/début août.
Elle est ouverte au public.
Elle possède également un charmant campanile.
La chapelle abrite une châsse (reliquaire contenant le corps d’un Saint, ici en cire):
la sainte vénérée habillée par les carmélites de Saint-Omer.
Elle en présente d’autres effigies, expose des photos et des ex-voto (offrande faite en demande d’une grâce ou en remerciement).
En moellons de craie, érigée à la fin du XVIIIe siècle pour remercier Dieu d’avoir épargné une jeune fille accidentée lors d’un transport de bois, et dont elle porte le nom, notre chapelle mérite d’être appréciée dans son cadre bucolique.
Elle a été restaurée en 2015 par des bénévoles clerquois.
Une autre version voudrait qu’elle ait été érigée en hommage à Jésus flagellé, vers 1820.
Mythe ou réalité, laissons nous enchanter…
Dans la petite commune de Clerques, sur la route de Licques, une grande statue attire inévitablement l’attention des visiteurs.
Celle d’un semeur, majestueux, juste devant la mairie, veillant sur le village.
Un édifice arrivé là un peu par hasard, mais qui participe à la réputation de ce charmant coin de ruralité, le long de la Hem.
La statue a été réalisée par un artiste belge, Covemaecker, aujourd’hui décédé, pour symboliser le côté agricole du secteur ainsi que le jumelage avec Klerken, une localité de la région flamande en Flandre occidentale, près de Dixmude, d’où était originaire le sculpteur.
La même statue a d’ailleurs été érigée à Klerken avec qui les relations se perpétuent ainsi que le confirment les panneaux à l’entrée du village.
Si vous levez la tête vers le clocher de l’église, vous apercevrez notre célèbre volatile, la crête altière avec ses trois sommets pointant vers l’infini.
14 kilos de laiton, recouvert de trois feuilles d’or et possédant des yeux faits de rubis !
En 1970, Monsieur VANDENDAELE, joaillier à Lille et propriétaire à l’époque de notre actuelle Peupleraie, se rendit compte que notre clocher n’avait pas de coq.
Monsieur VANDENDAELE fit don du coq à la commune et Monsieur ZAVATTA, célèbre clown, en fit la promotion.
